Christophe Lucas a rejoint le PÉRISCOP aussitôt après sa création en 2014. Ingénieur en électronique et informatique, il est à la tête de l’agence Phileas Web, implantée au Croisic. Il propose aux PME, artisans, commerçants et particuliers, la création et le développement de sites internet, de l’assistance informatique et de la formation.
Quel a été votre parcours avant d’intégrer le PÉRISCOP ?
J’ai un diplôme d’ingénieur en électronique et informatique. Je me destinais à travailler dans l’industrie, mais je suis parti aux Antilles effectuer mon service militaire civil comme professeur de physique appliquée. J’ai aimé enseigner et à partir de ce moment-là, je n’ai plus quitté le monde de l’enseignement et de la formation.
J’ai ensuite travaillé douze ans pour une société qui concevait et installait des salles multimédia complètes pour les établissements scolaires. Je formais les enseignants à l’utilisation des logiciels. En 2010, parallèlement à cette activité, j’ai créé mon auto-entreprise Phileas Web, dans le domaine de la création et du développement de sites internet.
Pourquoi avez-vous intégré le PÉRISCOP ?
L’entreprise pour laquelle je travaillais a fermé. C’était l’occasion pour moi de faire évoluer ma propre société. J’ai d’abord envisagé une SARL et puis j’ai rencontré une amie au BGE (Bureau de Gestion des Entreprises) qui m’a parlé d’une coopérative d’entrepreneurs à Saint-Nazaire, anciennement gérée par Renaud Le Gal.
La rencontre avec Renaud a été déterminante. J’ai donc intégré cette structure, j’y suis resté deux ans. Lorsque Renaud Le Gal et d’autres entrepreneurs, ont souhaité fonder une nouvelle coopérative indépendante d’entrepreneurs, j’ai tout naturellement rejoint l’équipage. L’idée d’avoir un comité restreint et de s’autogérer me plaisait beaucoup. C’est avant tout une histoire de personnes : Renaud Le Gal et Céline Berneron ont toujours été très professionnels, ils répondent à mes attentes.
Pour moi qui n’apprécie pas particulièrement la gestion administrative, je suis ravi que la gestion des factures ou les déclarations Urssaf soient pris en charge par le PERISCOP ! Cela me permet de gagner du temps.
Quels sont les avantages du statut d’entrepreneur salarié ?
Il y a le mot « entrepreneur » qui signifie être indépendant, libre de ses choix. Pour moi, la liberté d’action et d’esprit a toujours été très importante. J’ai toujours eu la chance de travailler dans des environnements professionnels où j’étais assez libre et force de proposition. Ensuite, il y a le mot « salarié », qui signifie l’existence d’un cadre rassurant. Cotiser à la Sécurité sociale, au chômage, à la caisse des retraites… C’est un filet de sécurité qui a son importance.
Autour de moi, ce statut d’entrepreneur salarié est très peu connu. Il est même antinomique aux yeux de beaucoup ! « Entrepreneur » et « salarié » sont deux mots qui ne vont pas ensemble normalement. Mais je constate que le regard change. Aujourd’hui, nous parlons davantage d’économie sociale et solidaire (ESS). Lorsque j’explique moi-même à mes propres clients ce concept-là, ils se montrent intéressés.
Aujourd’hui, je suis entrepreneur associé, c’est une suite logique. Cela me permet de prendre part aux décisions, de participer aux assemblées générales, d’être force de proposition, bref de faire partie intégrante du PERISCOP !
Quel est votre rapport avec les autres membres du PÉRISCOP ?
Nous échangeons sur le côté « web ». Avec Frédéric Carré, à la tête de l’agence digitale Alterneo, nous avons répondu ensemble à un appel d’offres. J’ai aussi contacté Dominique Violain et Laetitia Gauthier, dirigeants de la société AEETIC, pour répondre aux besoins d’un client en matière de référencement.
L’idée est de pouvoir travailler ensemble sur des projets plus importants. Nous pouvons mutualiser nos moyens, c’est une opportunité pour répondre au mieux aux besoins des entreprises.
Comment voyez-vous évoluer la structure ?
Il nous faut tout mettre en œuvre pour continuer à accueillir de nouveaux membres. Je parle autour de moi du concept du PÉRISCOP à des entrepreneurs en phase de création.
Je considère que c’est une structure parfaite pour les métiers de services. Personnellement, ça m’a ouvert les yeux. Je suis convaincu. Pourquoi pas d’autres ?
Les portraits ou Le PERISCOP vu de l’intérieur
Les portraits d’entrepreneurs de la coopérative permettent de raconter le PERISCOP de l’intérieur. Il s’agit de valoriser la coopérative par les entrepreneurs et inversement. Ce sont des tranches de vie, des parcours d’hommes et de femmes qui méritent d’être contés. Nous souhaitons mettre en avant cet équipage qui se nourrit des compétences de chacun.
Pourquoi nous ont-ils rejoints ? Qu’est-ce qui les a séduits et qu’est-ce que ça leur apporte ? C’est important d’avoir la vision des entrepreneurs à travers ce partage d’expérience. Les portraits visent aussi à montrer aux clients et aux entreprises qu’ils peuvent trouver ici les compétences qu’ils recherchent puisque l’essentiel de nos activités concerne les services aux entreprises.